L'œuf ou la poule... polémique stérile ?

La Boussole et le Feu : orientation dans le monde du simulacre

Lot Adalsom. Tous droits naturels ou positifs réservés.

Préambule.

Il est une heure du monde où les repères se brouillent, où les points cardinaux changent de nom, et où les mots cessent de désigner ce qu’ils montrent. Le bien y ressemble au mal, le mensonge s’y pare de vérité, et l’injuste s’appelle justice. Dans ce temps obscur, on ne naît plus : on s’enregistre. On n’existe plus : on se fait représenter. L’homme n’est plus un mystère vivant, il devient un code, une donnée, un identifiant. Il est repéré, classé, numéroté — il est localisé, mais perdu, tel Noé sur son arche, incapable de savoir où il est dans cette mer agitée, sans carte, sans boussole, sans compas et sans équerre.

Ce livre ne propose ni une croyance, ni un dogme, encore moins une morale. Il ne demande pas d’adhérer, mais de regarder. Car partout tout autour de nous, les symboles parlent. Ils ne crient pas. Ils murmurent à qui sait les lire. Ils dessinent un monde organisé selon une logique invisible — géométrique, juridique, philosophique, et parfois même sacrée.

Ce monde, pourtant, se cache à ciel ouvert… les alieni-iuris-persona posant en photo devant ces mastodontes architecturaux, pensés par des bâtisseurs, auto élus pour se missionner à guider leurs alters egos égaux, sous couvert d’initiation en secret… , criant à la neutralité de la chose publique, en persécutant les monothéistes qui veulent vivre leur foi sans entraves ni jugement, en un Créateur Unique et invisible.
Un Créateur qui est le garant de ce test, et qui a été perverti… selon l’idéologie d’un peuple autoproclamé élu, qui se croyant supérieur va perdre l’humanité…. en faisant croire vouloir la guider pour son bien… vers la religion de l’Humanité.

Ne criez pas à l’antisémitisme, inversion accusatoire habituelle, crier à la persécution pour mieux persécuter, feignant d’être un peuple qui n’existe plus. 12 tribus perdues, et une 13 ème inventée, pour parler au nom d’un mythe improuvable…. car oui ce n’est plus une question de communautés religieuses mais une question de bon ou de mauvais Êtres, qu’ils aient conscience ou pas de leur Humanité mais surtout de celle des autres.
Le golem, le goy, l’alieni-iuris-persona, le singe de Darwin, le sujet de droit, le citoyen, l’humain sans être…. bref tout nous invite à remettre en question, selon le libre-examen, tout ce qui nous a été inculqué pour faire de nous des incultes sans culte.

Il ne s’agit pas ici de convaincre, mais de révéler. Révéler le test qui est proposé à chacun. Car c’est bien d’un test qu’il s’agit. Non un test noté, ni corrigé, mais un test vivant : celui du libre-arbitre, cette étincelle d’absolu logée dans chaque être humain, capable de discerner, de choisir, de refuser, bref de défendre la sacralité de ce qui fait de lui autre chose qu’un animal.

Mais encore faut-il savoir ce que l’on est. Est-on un corps vivant ? Un esprit abstrait ? Une identité juridique ? Est-on né, ou a-t-on été fabriqué ? Est-on humain, ou représenté ? Et qu’est-ce qu’un être humain, sinon une conscience incarnée, capable de dire non ?

Ceux qui ont bâti les structures de ce monde n’ont rien laissé au hasard. Ils ont disséminé les signes dans la pierre, les textes, les images, les lois, les cartes. Ils ont tout écrit, tout mis en ordre. Mais ils ont aussi laissé une faille : celle qui permet à celui qui voit de ne plus se laisser montrer.

À celui qui cherche, ce livre offrira une boussole. À celui qui doute, il rappellera que tout doute n’est pas un naufrage, à condition de savoir d’où l’on part. À celui qui pense être libre, il proposera une dernière question : es-tu libre parce qu’on te l’a dit, ou parce que tu l’as su ?
Peux tu le démontrer pour prétendre le savoir ?

Le temps n’est plus à la croyance passive. Il est venu de reprendre ce que l’on n’a jamais vraiment perdu : la lumière… non pas celle de la création (soleil) ou celle de la création de la créature (bougie) mais la Véritable lumière… pas celle du porteur mais celle du Créateur de la Lumière. Celle de l’Unique, Omniscient et Omnipotent…et sa lumière transcendantale qu’il donne à qui il veut… s’il le veut !

Car nul n’est plus dans le noir et les ténèbres que l’esclave consenti qui croit être libre dans un monde où tout le désigne à l’obéissance, la servitude et surtout qu’il défend le mensonge en le proclamant vérité. Seul le Créateur est Vérité fondamentale. Car rien de ce qui est… n’est par définition… incréé, et donc l’Univers est créé par un Créateur… peu importe comment tu le nommes. C’est ta croyance et elle t’est intime et sacrée… selon la loi du libre arbitre qui te constitue.

Machiavel, le dol et l’effacement du libre arbitre : vers un esclavage masqué

  1. Le dol comme fondement stratégique de l’action politique
 

Machiavel place la dissimulation et la ruse au cœur de l’exercice du pouvoir. Il écrit sans détour que « le prince doit être un grand dissimulateur », ajoutant que « les hommes sont si simples et obéissent tellement aux nécessités du moment que celui qui trompe en trouvera toujours qui se laisseront tromper » (Le Prince, chapitre XVIII). Cette remarque ne traduit pas un cynisme gratuit, mais une anthropologie du gouvernement où la manipulation s’inscrit dans les conditions mêmes de la survie de l’État. Le dol — entendu comme tromperie volontaire et instrumentalisée — devient alors non pas une faute, mais une nécessité. L’efficacité prime sur la sincérité.

  1. La virtù contre la vertu morale : une nouvelle éthique de l’efficacité
 

La pensée de Machiavel repose sur une rupture avec la tradition aristotélicienne de la vertu. Dans Le Prince, la virtù désigne non plus une qualité morale, mais une capacité à s’adapter, à oser, à frapper au bon moment. C’est l’art d’agir avec décision face aux caprices de la fortuna — la fortune, le hasard, les circonstances. Machiavel écrit : « Il vaut mieux être impétueux que circonspect, car la fortune est femme, et il faut, si l’on veut la maîtriser, la battre et la bousculer » (Le Prince, chapitre XXV). Cette vertu justifie l’usage de la ruse, du dol, de la cruauté même, si cela permet au prince de garder le pouvoir et de préserver l’ordre. L’homme n’est plus saisi comme porteur d’un libre arbitre sacré, mais comme matière politique à organiser.

  1. La peur comme mode d’assujettissement durable
 

Machiavel recommande explicitement qu’un prince « se fasse craindre plutôt qu’aimer », car l’amour dépend du bon vouloir des sujets tandis que la peur dépend de la seule volonté du prince (Le Prince, chapitre XVII). Il conseille également que la cruauté, si elle est nécessaire, soit « bien employée » — c’est-à-dire rapide, totale, et suivie d’un relâchement de la pression. Cette stratégie vise à produire chez le sujet un conditionnement affectif durable. La peur devient une méthode de gouvernement stable et efficace. Le dol, en ce sens, n’est pas seulement un mensonge ponctuel, mais une structure mentale produite par le pouvoir pour maintenir la soumission.

  1. La logique de l’apparence contre la vérité
 

Dans la politique selon Machiavel, les apparences comptent plus que la réalité. Il écrit que « tout le monde voit ce que tu parais, mais peu sentent ce que tu es réellement » (Le Prince, chapitre XVIII). Le prince doit ainsi paraître miséricordieux, fidèle, humain, religieux — tout en étant prêt, en son for intérieur, à agir de façon tout à fait contraire. Le pouvoir se joue dans la représentation, dans le masque, dans l’identité apparente. La vérité intérieure de l’être humain n’a ici aucune valeur politique : elle est superflue, ou dangereuse.

  1. Le dol appliqué à l’identité juridique : une servitude contemporaine
 

Le modèle de Machiavel permet de comprendre certains mécanismes contemporains où l’identité juridique devient une condition d’existence. On observe aujourd’hui une tendance à exiger, pour chaque acte de vie, une forme d’enregistrement, de justificatif, de traçabilité : papiers d’identité, numéros administratifs, identifiants numériques. Ce processus constitue une forme de dol institutionnalisé : on remplace l’existence réelle de l’individu par une fiction légale. L’homme, réduit à sa représentation administrative, ne peut agir sans passer par cette médiation imposée. La liberté ne réside plus dans l’être, mais dans l’accès à un statut reconnu par le pouvoir. Le sujet devient visible, mais seulement en tant que figure contrôlée, toujours accessible et soumise à ses représentants.

  1. Le droit à la liberté sacrée face à la raison d’État
 

Jean-Jacques Rousseau, en opposition radicale à Machiavel, écrit : « Celui qui ne défend plus la sacralité de ce qui le constitue est mûr pour l’esclavage » (Du contrat social, livre III, chapitre VI). Il y a ici une ligne de rupture fondamentale : tandis que Rousseau place la liberté comme essence de l’homme, Machiavel la subordonne aux nécessités politiques. Si le dol permet d’effacer les droits naturels et de faire passer l’identité juridique pour la seule forme d’existence légitime, alors le sujet n’est plus libre, mais déjà assujetti — juridiquement encadré, psychologiquement orienté, politiquement modelé.

  1. Le monopole de la vérité et l’invisibilité du sujet
 

Enfin, Machiavel affirme que « la multitude se laisse toujours prendre par l’apparence des choses » (Le Prince, chapitre XVIII), ce qui constitue l’un des fondements du contrôle idéologique moderne. Lorsque l’État ou toute autorité politique revendique l’unique légitimité pour définir ce qui est réel, valable, ou autorisé, elle établit une emprise totale sur la vérité. Le dol devient alors systémique. Le sujet n’est plus qu’un effet secondaire de la logique administrative et coercitive, dont le but n’est pas de préserver la liberté, mais de la canaliser, la normer, voire la neutraliser.

À la lumière de cette lecture attentive de Machiavel, il apparaît que l’auteur du Prince propose un système où la morale est soumise à la puissance, où la tromperie est valorisée comme art de gouvernement, et où l’identité politique remplace l’humanité réelle. Le dol n’est plus un écart ponctuel, mais une matrice. Dans ce cadre, l’hypothèse selon laquelle la captation de l’identité juridique — par le biais de dispositifs contemporains — constituerait une modernisation de l’éthique machiavélienne, prend toute sa force. Ce n’est pas seulement la liberté individuelle qui est menacée, mais la possibilité même de se penser comme sujet libre. Ce que Machiavel amorce, la société technique l’achève : la constitution d’un homme dont l’existence ne vaut qu’à travers son statut visible, numérisé, reconnu, mais jamais véritablement libre.

Le test : confusion entre identité et humanité

L’analyse de Machiavel nous a montré comment la fin (la souveraineté) justifie les moyens (le dol), ouvrant la voie à une domination qui fait de l’homme un objet juridique plutôt qu’un être humain libre. On peut désormais comprendre ce que l’on nomme le test : ce moment crucial où l’homme est invité à confondre sa identité juridique avec son humanité réelle, consentant ainsi à un esclavagisme moderne masqué.

  1. La fin justifie les moyens et la puissance du choix
 

Machiavel enseigne que « la fin justifie les moyens » (Le Prince, chapitre XVIII) : le prince légitime l’emploi du mensonge, du calcul et de la peur si cela garantit la stabilité. Le test réside dans le choix : l’homme doit croire qu’il choisit sa condition. Or ce choix est orienté par une architecture symbolique et éducative : dès l’enseignement obligatoire, on lui donne les clés — géométrie, histoire, philosophie — pour discerner ou, au contraire, pour admettre sans voir.

  1. Les rois comme points d’ancrage géométriques
 

À l’échelle du territoire, on place des régents — rois ou autorités — comme principes fixes. Ils incarnent la hiérarchie spatio-symbolique : des croix géométriques de latitude et longitude, des points de repère. Sans cette géométrie sacrée, le monde devient chaos : on ne distingue plus le bien du mal, le vrai du faux, le juste de l’injuste. Ainsi l’homme — pour exister — doit se référer à une position institutionnelle, une identité représentable.

  1. Darwin : l’humain comme animal captif de son ego
 
 

On lit souvent Darwin comme une doctrine de l’évolution physique. Il montre en vérité que l’humain est un être passionné, dominé par son ego, incapable de se penser autrement que comme un produit de la matière. Il écrit dans The Descent of Man (1871) : « There is no fundamental difference between man and the higher mammals in their mental faculties » (chapitre II), insistant sur la continuité entre l’homme et l’animal dans leur manière de ressentir la peur, la joie ou la souffrance. Si l’homme croit descendre du singe, c’est qu’il n’a pas conscience de son humanité. Le test est là : savoir qui l’on est, ou se croire défini par une condition biologique.

  1. Descartes : une carte dans le chaos, mais au détriment du corps
 

Descartes offre une carte cognitive pour s’orienter dans le doute. Avec son « Cogito, ergo sum » (Discours de la méthode, 1637, quatrième partie), il institue un point fixe : l’esprit pensant est la preuve de l’existence. Ce geste fonde la raison moderne et assume l’invitation au doute radical. Mais il ne s’agit pas seulement de repérer la vérité : si l’esprit devient « le bon repère », alors l’homme n’est plus que la pensée, reléguant le corps — seul observable scientifiquement — à un rôle secondaire.

Dans la sixième Méditation (Méditations métaphysiques, 1641), Descartes écrit que « je conçois clairement que mon essence consiste uniquement en ce que je suis une chose qui pense », soulignant que le corps, même réel, n’est pas ce qui définit l’existence.
Ce déplacement ouvre la voie à une réorientation vers l’abstraction de l’identité : croire que l’on existe car on pense, c’est déjà accepter de ne plus exister par son corps vivant, mais par son esprit représenté.

  1. Confusion structurée entre esprit et corps
 

Ce mélange géométrique — abscisse et ordonnée — devient structurel. Si l’on existe à travers une identité repérée, cartographiée, traçable, on finit par confondre l’esprit (fiction posée comme socle de l’existence) et le corps (la seule réalité observable). Le test devient simple : accepter cette superposition, ou la refuser et en payer le prix.

  1. Choisir son humanité : épreuve ou consentement ?
 

Le test final interroge : allons-nous choisir — librement — de repenser ce qui nous constitue, ou bien accepter de devenir un point orientable, un sujet esclave consentant ?
Machiavel nous montre le danger, Descartes déplace la condition d’existence, Darwin nous rappelle la triviale animalité. Ensemble, ils constituent une trilogie de domination philosophique.

La géométrie sacrée de la domination naît de la tension entre la fin machiavélienne, l’orientation cartésienne et la dévaluation darwinienne de l’humain. Le test — imposé dès l’enfance et validé par les structures symboliques et juridiques — est une épreuve continue : confondre ce que l’on est (corps et vie) avec ce que l’on paraît (esprit abstrait, identité traçable). Le dol en est l’expression contemporaine : un dispositif où l’homme existe uniquement par son inscription juridique. Ainsi, l’esclavage moderne se déploie non à travers les chaînes, mais par la carte — géographique, cognitive et juridique — qui nous enferme dans l’identification à notre statut.

Face à cela, la question reste : saurons-nous encore dire « je suis vivant » et défendre la Sacralité de ce qui nous constitue, ou accepterons-nous de n’être qu’un point de repère repéré et représenté, par d’autres, sur une carte qui est celle de la domination par le -isme ?

  1. La vérité comme épreuve du libre-arbitre
 

Personne, à ce jour, n’a pu prouver scientifiquement l’origine de l’existence humaine, ni démontrer de façon définitive comment l’humanité a commencé sans une croyance. Les hypothèses abondent, mais la démonstration manque. Il ne nous reste alors que nos suppositions pour tenter d’en comprendre le sens. Or, ce monde en propose des milliers — religions, philosophies, systèmes symboliques — si bien qu’il devient presque impossible de se repérer dans ce grand chaos.

Ce chaos n’est pas un hasard. Il est structuré. Car on nous a appris qu’il n’y avait pas de vérité absolue. Le doute est devenu doctrine fondée sur le doute « constructif de progrès ».
Le « libre-examen » dont Descartes est la figure centrale a érigé le scepticisme comme méthode. Dans Discours de la méthode, il nous enseigne que l’on doit douter de tout. Ce doute méthodique, utile en apparence pour échapper aux illusions, se retourne pourtant contre l’homme : en doutant de tout, on en vient à douter de la vérité elle-même.

Mais la vérité existe. Elle est scientifique, mathématique démontrable et démontrée, incontestable, sans doute, vraie.
Un plus un fait deux et le feront toujours sans aucune autre possibilité. Cela ne relève ni de l’opinion, ni de la croyance. C’est une vérité formelle qui résiste au doute, quel que soit le système dans lequel on la formule. Quiconque prétend aujourd’hui que 1 + 1 puisse faire autre chose que 2 devra le prouver rigoureusement — et échouera. La vérité ne dépend donc pas de la croyance : elle peut être mesurée et reste constante.

Et pourtant, Descartes — en nous apprenant à douter de tout — a ouvert une brèche : celle dans laquelle on peut aussi mettre en doute ce qui est vrai. Alors, dans un monde où l’on nous noie dans les croyances tout en nous retirant l’accès à la vérité, il devient possible de confisquer le libre-arbitre. C’est ce libre-arbitre, justement, qui constitue l’essence même de notre humanité, ce qui propre. Il est ce par quoi chacun est libre de croire ce qu’il veut, de penser selon sa conscience, de choisir son propre chemin afin de choisir son destin.

Or, aujourd’hui, ce libre-arbitre est attaqué par ruse. On veut nous faire entrer dans ce que l’on pourrait appeler la religion de l’humanité — une croyance universelle, imposée, uniforme, où chacun devrait abandonner ce qui le rend unique au nom d’une unité abstraite. Une religion unique, dans un monde unique, gérée par un roi unique… la différence devient un obstacle, et non une richesse. La tolérance est remplacée par la fausse neutralité et la persécution cachée… pour uniformiser les croyances.

Mais chaque être humain est une créature semblable dans sa constitution et pourtant unique dans sa singularité. C’est cette singularité qui est le mystère. Car si nous étions tous les mêmes, faits du même moule, réduits à la même pensée, la vie n’aurait plus ni relief ni saveur. Ce serait un monde sans tension, sans altérité, sans création. Ce serait une servitude globale. Celle qui est en marche… et où il va falloir choisir et non plus fuir en silence et avec lâcheté.

Voilà pourquoi ce test de la vie nous est présenté : pour que nous choisissions. Que nous soyons seuls responsables de nos choix et non pas l’idéologie… qui nous a poussé à commettre les actions dont nous serons seuls responsables.
Le piège est là.

L’idéologie nous appelle, elle flatte nos egos, encourage nos cupidités, entretien la peur, offre de l’espoir mais toujours pour nous écarter de l’ordonnée. La ligne de la Vérité, celle du chemin droit. A droite, à gauche, devant, derrière… le chemin est parsemé de messages à décoder.
Ce sont les symboles, tout autour de nous, ils sont les balises de cette épreuve. Comme la statue de la Liberté qui lève un flambeau dans la nuit, qui nous montre la lumière vers la liberté — mais encore faut-il la voir et comprendre comment. Car la lumière n’éblouit que celui qui regarde la fausse lumière… elle gonfle l’ego alors que la lumière du Créateur nourri l’humilité.

Dans les chapitres à venir, il sera montré que cette mise à l’épreuve de l’humanité n’est pas qu’un système idéologique ou spirituel. Elle est mathématique, philosophique, symbolique, mais aussi juridique et rhétorique. Le langage, la loi, la logique et les images sont les instruments d’un même mécanisme. Tout est là, sous nos yeux. Il suffit maintenant d’apprendre à le lire en Vérité, avec raison et logique… Bienvenue dans un monde où l’illusion devient réalité et où le mensonge devient Vérité.

Bibliographie.

Machiavel, Nicolas.
– Le Prince. Traduit de l’italien par Jean-Vincent de Florival. Paris : Garnier-Flammarion, 1972. (Éd. orig. Il Principe, 1532)
– Discours sur la première décade de Tite-Live. Traduit par C. Eisenhardt. Paris : GF-Flammarion, 1994.
Descartes, René.
– Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences. Leyde : Jan Maire, 1637.
– Méditations métaphysiques. Paris : Michel de Soly, 1641.
– Lettre au Marquis de Newcastle, 23 novembre 1646 (sur l’animal-machine). In : Œuvres philosophiques, éd. F. Alquié. Paris : Garnier, 1963.
Darwin, Charles.
– On the Origin of Species by Means of Natural Selection. London : John Murray, 1859.
– The Descent of Man, and Selection in Relation to Sex. London : John Murray, 1871.
Rousseau, Jean-Jacques.
– Du contrat social ou Principes du droit politique. Amsterdam : Marc-Michel Rey, 1762.
Éd. moderne : Paris : GF-Flammarion, 2001.